L'outback 15 jan

Comme dirait Ari : « on the road again »…Nous repartons vers la côte espérant avoir un temps plus clément que dans les Blues Mountains. Nous allons traverser, toujours sous la pluie, une végétation luxuriante avant d’arriver sur la côte. L’océan pacifique est agité car le vent souffle fort et nous ne trouvons pas sous ce ciel chahuté les plages aussi belles que nous l’espérions. Nous décidons de ne pas faire de stop et de descendre jusqu’à Batemans Bay puis de filer sur Canberra, capitale de l’Australie. Nous arrivons tardivement et découvrons le lendemain une capitale aux avenues rectilignes, dessinées par des architectes. Impossible de se balader à pied tant les distances sont grandes. Nous essayons de trouver un spécialiste pour nettoyer notre appareil photos et lorsque nous découvrons où se cache la galerie marchande, il est 17 heures et TOUS les magasins ferment… Nous sommes vraiment dans une ville administrative, sans charme, nie vie. Demain, nous maintenons la visite du musée pour découvrir un peu l’histoire de l’Australie. Un bâtiment moderne abrite le musée national où nous découvrons l’importance des flux migratoires dans ce pays où des européens (italiens et grecs) beaucoup d’asiatiques (boat-people, réfugiés politiques et autres) sont arrivés régulièrement dans ce vaste territoire. D’ailleurs dans toutes les villes vous trouverez ce que nous appelons de manière erronée « chinatown », car ici la diversité des nationalités est beaucoup plus importante allant du Japon en passant pas la Corée, l’Indonésie ou la Chine. Canberra ne restera pas dans nos mémoires et nous partons vers l’outback cotoyer un peu l’Australie profonde. Croyant échapper aux eaux diluviennes qui arrosent tout le pays, nous sommes désappointés lorsque les nuages menaçants finissent par déverser leurs ondées tropicales. Nous ne verrons donc pas les couleurs oranges tant désirées mais d’autres paysages tout aussi beaux. Les distances prennent une envergure à la mesure de ce pays continent et nous ferons 800 km dont 300 sans traverser un seul petit hameau. Nous aurons même une grosse frayeur car Ari pensait avoir suffisament de gazoline pour son périple et nous finirons en espérant que la réserve de notre nouveau bolide ne nous abandonne pas au milieu de nulle part. Nous arrivons à Broken Hill ancienne ville minière, surtout l’extraction du minerais d’argent, qui semble s’être figée au milieu du XX siècle. Après ce point, plus de route en goudron et les eaux des dernières 24 heures nous empêchent d’explorer plus avant ces chemins ocres. Nous repartons donc vers Adélaïde, 500 km vers le sud. Comme dit Ari « On the road again »…


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